Sur deux ans, la Fondation Empanda a remis 22 830 euros. Une aide que l’association Pierre-Favre a pu utiliser pour l’amélioration du confort des malades. (Photo D. G.)
Concrétisation de deux années de soutien aux associations qui viennent en aide aux personnes vulnérables, la Fondation Empanda remettait, le jeudi 6 décembre au château de l’Hospital, un ensemble de chèques fictifs représentant une somme déjà attribuée et employée.
La Fondation Empanda, du nom de la déesse romaine symbole de l’espoir et de la générosité, a été créée en 2012 grâce à la générosité d’un donateur anonyme désireux de s’investir dans des projets humanitaires concrets et utiles.
Pour aider les associations, l’administratrice d’Empanda, Brigitte Battistella ,s’emploie donc à sélectionner, avec son équipe, des associations aux ambitions humanitaires solides.
Cette Fondation, placée sous l’égide de la Fondation de France, a ainsi attribué plus de 22 000 euros à des associations altruistes présentes ce jeudi 6 décembre pour recevoir officiellement leur don.
Elles ont profité de cette tribune pour présenter, devant une assemblée de philanthropes, leurs actions rendues en partie possible grâce à Empanda.
Band’A Goss, Pierre-Favre, Halte 33, ACMH, GandLeo, Xoriak, Groupe 3V, Enfants d’Asie, EPPM, Primo Levy… Autant de noms regroupés par la passion d’agir simplement et bénévolement pour les autres.
À entendre chaque intervenant, leurs actions apparaissent comme prioritaires et urgentes.
Chacun dans son coin apporte sa pierre à l’édifice de la solidarité. Sans jugement des personnes soutenues, l’aide s’organise et le soutien providentiel de la Fondation Empanda permet de voir naître des projets endormis par le manque de moyens financiers.
Du Burkina à Bergonié
Ainsi, à l’autre bout du monde, des enfants d’Asie auront des couvertures polaires pour affronter les nuits froides de l’hiver. Au Burkina Faso, des manuels scolaires sont dernièrement arrivés à bon port.
Plus près de nous, à Bordeaux, certains œuvrent pour que la rue ne soit pas synonyme de déchéance totale en proposant des centres d’accueil dans lesquels des règles de vie humaines sont appliquées.
D’autres apportent leur énergie aux patients de l’Institut Bergonié, entre aménagements des chambres, élaboration d’un jardin où mise en place de défis sportifs pour les malades en rémission, leurs actions sauvent et redonnent sens à la vie.
Il faut également souligner l’audace de l’association Band’A Goss qui propose de faire évoluer, par des ateliers, des sorties, le regard des enfants sur le handicap, un formidable terreau invisible mais essentiel pour l’avenir.
Des projets locaux:
Les exemples sont nombreux, les actions louables et généreuses. L’ensemble de ce mouvement humanitaire est à découvrir sur le site internet de la Fondation.
Toujours avide d’aider, Brigitte Battistella, qui est également la présidente de l’association Band’A Goss à Léognan, invite les intéressés à déposer un dossier de candidature. « N’hésitez pas ! » assène-t-elle d’un ton résolu. Parce qu’il faut bien choisir, parce que l’autre est aussi son voisin, la fondation devrait privilégier en 2014 les projets géographiquement proches.
David Garcia