A l’Institut Bergonié de Bordeaux, un nouvel équipement détecte les cancers par une simple prise de sang

L’analyseur Rarecells, mécanisme d’analyse sanguine qui détecte précocement les cellules cancéreuses circulant dans le sang, a été inauguré en juin 2107 à Bordeaux.

Il a été mis au point après quinze ans de travaux par Patrizia Paterlini-Bréchot, oncologue, professeur de biologie cellulaire, à Paris, et directrice d’une équipe de recherche.

La méthode ISET permet de prédire très en amont le risque de transformation métastatique et donne la possibilité aux médecins de faire un diagnostic avant même que la métastase soit détectée par imagerie.

Dans le laboratoire de biologie médicale de Bergonié, devant le Rarecells, le professeur Patrizia Paterlini-Bréchot, entourée des docteurs Françoise Durrieu, directrice du labo, Antoine Italiano et Julie Blanchi, avec Dominique Rousseau. PHOTO THIERRY DAVID/«SO

« C’est un hybride entre la photocopieuse et la machine à café ! » explique Patrizia Paterlini-Bréchot. « Pour faire simple, la machine filtre le sang jusqu’à retenir en surface les cellules tumorales, que l’on pourra ensuite analyser. »

« Je suis très heureux que l’Institut se dote de cet outil novateur, remarque le professeur François-Xavier Mahon, directeur de Bergonié, parce que je suis hématologue et l’idée d’utiliser le sang pour attraper la tumeur me séduit.

Résumé écrit par patrick Watrin, chargé de communication pour l’Association Pierre Favre, d’après l’article Sud-Ouest écrit par Isabelle Castéra.

 

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